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Monday, 21 January 2013

Chapitre XIII: Sunu, Cité de l'Imperatrice


Sunu

 Sunu la capitale d’Anishi était une cité magnifique, aux formes courbées. Les prisonniers furent conduits aux cachots. Yoshi, Maya, Ulys, Beramute, Utaka  et Melo se rendirent directement au Temple des Samouraï situé au  cœur de la ville où ils furent accueillis chaleureusement. L’Impératrice Momoko était personnellement venue à leur rencontre à l’entrée du palais.
Le palais était somptueux, avec de gigantesques statues en or, des plafonds recouverts de peintures représentant des natures mortes.
Yoshi s’agenouilla devant elle. Ulys était surpris de voir que l’Impératrice était aussi jeune. En effet, elle n’avait que onze ans. Sa mère avait été empoisonnée quand elle n’avait que cinq ans et son père qui était reconnu comme un valeureux guerrier avait péri au champ de bataille il y un an. Malgré son jeune âge, la Souveraine possédait une maturité et une sagesse déconcertantes.
Pendant ce temps, dans un des quartiers malfamés de Sunu, un complot infâme se tramait. Il avait pour but d’assassiner l’Impératrice. Une si jeune personne au pouvoir était loin de faire l’unanimité. Certains ne se gênaient pas pour la discréditer. Le pouvoir se transmettait par filiation, mais certains y voyaient une opportunité pour changer de dynastie. Trois hommes discutaient dans la pénombre d’un appartement sordide. L’un d’entre eux était masqué d’un foulard qu’il avait enroulé  autour  de  sa  tête. Cet homme était de toute évidence l’investigateur de ce complot :
« Voici le poison que vous administrerez à l’impératrice lors du prochain dîner de gala »
« Mais comment l’approcher ? » rétorqua l’un des deux hommes
« Je vous ai fait embaucher comme serveurs. » répondit l’homme au turban
« Et quand vous lui servirez à boire, vous verserez également cette substance incolore.»
Les deux acolytes se regardèrent dubitatifs. L’un était gros et petit l’autre grand et maigre. Ils leur manquaient des dents à tous les deux. Ils murmurèrent quelque chose d’indistinct pour le mystérieux homme.
Le grand maigre qui répondait au nom d’Ashu rétorqua :
« Il t’en coûtera cent pièces d’or ! »
L’homme au masque sortit une bourse de sa poche
« En voici vingt maintenant et le reste quand le travail sera effectué »

A la vue de l’or, le petit gros, dont le nom était Mohit ricanât bêtement. Ashu lui mit un coup de coude dans les côtes, ce qui le stoppa net.
« Très bien Tanaka » dit Ashu
L’homme au turban fut surpris de s’apercevoir qu’il connaissait son identité. Et Ashu d’ajouter:
« Pas d’entourloupe, le travail sera fait dans deux jours, nous attendrons notre or à ce moment là. »
Sur ce, Tanaka se retourna et s’évapora dans les rues sombres. Mohit dit « Lui fais tu confiance ? »
Ashu  répondit « pas une seule seconde mais de savoir son identité est une garantie. Il devra se méfier de nous et nous respecter. »
« hihihi ».

Tanaka était le Premier ministre. Il administrait toutes les affaires politiques du pays en attendant que l’impératrice finisse l’apprentissage de ses fonctions.
Au palais, nos compagnons étaient installés dans leurs quartiers où ils passeraient quelques nuits. Beramute et Ulys dans une chambre et Maya dans une autre. Ulys n’aimait pas trop savoir Maya isolée dans un lieu où il ne pouvait garder un œil sur elle.

Dans la chambre, il se confia à Beramute
« Je n’aime pas ça, c’est une perte de temps »
Le grand gaillard le regardait d’un air amusé. Ulys tournait en rond, faisant d’amples gestes
« On est venu pour une chose et on en fait une autre… et ce Yoshi il me tape sur les nerfs à faire du zèle auprès de tout le monde… pour qui il se prend celui là… et Maya à quoi pense t- elle ? Veut-elle réellement retourner dans son pays, revoir sa famille ? »

Maya était assise dans sa chambre. Elle regardait par la fenêtre la pluie s’abattre sur les carreaux. Elle  était songeuse. Elle repensait à tout ce qu’elle avait vécu ces derniers mois. Elle se demandait encore comment cette chose surréelle avait pu se produire. Puis elle eut une pensée  pour  sa  famille  et  elle  commença  à  sangloter.  Les  larmes  aux  yeux,  elle  se recroquevilla sur elle même. Pour la première fois depuis son arrivée dans ce monde étrange, elle prit pleine conscience de l’effet que son absence pouvait provoquer dans sa famille. Elle s’imaginait pleinement l’effroi de ses parents, l’incompréhension de ses frères.

Sa rêverie fut interrompue quand quelqu’un vint frapper à sa porte.
« Qui est ce ? » s’exclama t-elle
« Yoshi »
Elle s’essuya les yeux, alla ouvrir la porte et évita de le regarder. Il se tenait droit devant la porte la couvrant des yeux. Il était de toute évidence fou amoureux d’elle. Voyant qu’elle était fuyante, il lui demanda si tout allait bien.
Regardant dans la direction opposée, elle eût de nouveau un moment de faiblesse, les larmes coulaient le long de ses joues. D’une voix sanglotante elle lui répondit
« Oui »
Il se rapprocha doucement et saisit la main de Maya. La surprise de ce geste inattendu la fit se retourner.
Yoshi put apercevoir ses yeux rouges et humides. Il l’attira vers lui et l’enlaça. Elle se laissa aller, se blottit dans ses bras et reposa sa tête contre son torse. Elle ne s’était jamais sentie aussi vulnérable. Ils restèrent ainsi pendant de longues secondes.
Fort d’un sentiment qui le dépassait, Yoshi rompit le silence
« Je te protégerai quoi qu’il arrive »
« Elle n’a pas besoin de toi ! » purent ils entendre.
La porte était grande ouverte et Ulys se tenait là, impassible, les poings serrés et le regard plein de rage.
« Nous venons t’aider et en remerciement tu nous retardes encore plus dans notre tâche. Des banquets, des fêtes, ce n’est pas ce qui va ramener Maya chez elle! Vas tu ramener Maya chez elle ? Non ce n’est pas ce que tu as en tête. Tout ce que tu peux lui offrir, ce sont des distractions. Et quant à toi Maya, je n’arrive pas à comprendre un instant que tu puisses dériver de ton objectif. Mais, si au final, c’est aussi peu important pour toi…Je vous laisse à vos occupations ».
Puis il se retira.
« Ulys » s’exclama Maya
Yoshi la retint par le bras, ils se regardèrent intensément.
« Il a raison, je me laisse divertir pour oublier la réalité, mais elle est bien là et je veux la rattraper »
Elle se dégagea de Yoshi et poursuivit Ulys mais elle ne le rattrapa pas.

Durant deux jours, Ulys évitait Maya, et Maya évitait Yoshi. Elle trouva un confident en la personne de Beramute.
«J’ai été sotte… Mais il faut aussi comprendre que tout cela me dépasse »
« Cé sur, c’est po d’ta faut’ »
Le banquet arriva. Les compagnons avaient tous reçu des habits de rigueur pour l’occasion, des kimonos traditionnels. Pour Beramute, un Kimono spécial avait été fabriqué car il n’en existait aucun à ses dimensions dans tout le royaume.
La tradition voulait que tous les hommes invités entrent dans la salle des festivités les premiers et se tiennent debout jusqu'à l’entrée des femmes. Une  centaine de personnes avaient été conviées. Il était de rigueur de respecter une parfaite parité, alors, il y avait une femme présente pour chaque homme invité, tous vêtu du même kimono mais de couleurs différentes.
Le Kimono de Beramute était jaune poussin avec des motifs blancs en forme de nénuphar, celui d’Ulys était vert kaki avec des motifs en forme de nuages, celui de Yoshi était noir avec des motifs en formes de dragons. Yoshi et Ulys échangeaient des regards hostiles. Beramute avait le ventre qui gargouillait et résonnait dans toute la salle; il salivait en regardant les hors d’œuvres  présents devant lui. Les femmes firent leur apparition, accompagnées par le son d’instruments à cordes.
Côte à côte, Momoko et Maya entrèrent les dernières. La beauté étincelante de Maya n’échappa à personne. Coiffée et habillée, sa féminité éclatait au grand jour. Vêtue d’un kimono rouge flamboyant, elle accapara toute l’attention, chez les hommes comme les femmes. En la voyant, Ulys rougit et baissa la tête. Il en oublia toute sa rancœur. L’impératrice quant à elle portait un kimono bleu turquoise avec des motifs de serpents, l’emblème de sa famille. En bout de table, l’impératrice prit place, les femmes l’imitèrent avant d’être rejointes par les hommes. Maya était entourée d’Ulys et Beramute. A la gauche de l’impératrice se tenaient le premier ministre Nakata puis le premier Samouraï San Gokin, puis le premier Budokai qui n’était autre que Yoshi.
San Gokin était le chef des armées ainsi que le Samouraï le plus puissant de tout l’empire. Il avait vécu plusieurs guerres et était le meilleur ami et bras droit du défunt père de Momoko. Il était craint et respecté, à tel point que certaines personnes le poussaient pour prendre les rênes du royaume. Néanmoins, il ne se voyait pas en homme politique, un manque d’ambition pour la plupart, une justesse de perception qui fait les grands hommes selon lui.
Il pressentait que l’actuelle impératrice ferait une grande meneuse. Il la protégeait et la préparait à son futur rôle. Pour Momoko, San Gokin était un ami sincère et représentait la figure paternelle.
Le dîner était somptueux; tout se déroulait parfaitement. L’Impératrice se passionnait pour les péripéties de Maya. Elle lui proposa même de lui octroyer une garde personnelle pour se rendre au bois du Catsu. Puis elle  lui conta les milles et unes légendes qui entouraient ce célèbre bois. Ulys restait silencieux, Beramute était insatiable. Yoshi lui travaillait finement son plan de carrière en compagnie des hommes les plus importants de l’empire.

Un peu avant le dessert, un divertissement était programmé, il consistait en une démonstration de sabre. L’exercice s’appelait le kendo et l’homme considéré comme le plus fort du  royaume devait affronter, à l’aide d’un sabre en bois, tous les hommes qui s’étaient portés volontaires; le but était de  désarmer son adversaire. Les combattants considéraient comme un honneur de pouvoir affronter le premier Samouraï.

Tout le monde se rendit dans la cour et prit place dans les gradins. Les noms des candidats seraient annoncés un par un et si, un des prétendants parvenait à se distinguer, il pourrait prétendre au plus haut rang des samouraïs.

Les  uns  après  les  autres,  les  concurrents  défilèrent  et  furent  défaits  avec  une facilité déconcertante. San Gokin possédait rapidité, agilité, précision, expérience et une technique inégalée. Après le passage de chaque concurrent, l’assemblée exultait devant la magnificence de leur plus valeureux combattant. Le nom du prochain candidat retentit.
« Ulys » annonça l’orateur
Tout le monde se regarda, Ulys lui était stupéfait. Seul Yoshi savait ce qu’il se passait; il avait inscrit Ulys à son insu. Il en riait d’avance car en tant que budokai, il était souvent amené à s’entraîner avec San Gokin et sortait toujours très atténué et humilié de ces duels.
Ulys ne se démonta pas. Il se leva et alla chercher un sabre de bois. Il pénétra dans l’enceinte de combat. Il se mit en garde, les deux combattants se regardèrent. San Gokin comprit rapidement qu’Ulys n’attaquerait pas. Ulys avait vu tous les précédents concurrents se faire contrer. Alors, soudainement, le Samouraï attaqua d’une attaque limpide et fulgurante. Ulys n’eut d’autre choix que d’esquiver d’une roulade latérale. San Gokin fut agréablement surpris de voir qu’il y aurait un peu de piment. Alors, il tourna autour de son adversaire. Ulys épiait le moindre de ses mouvements et les reproduisaient.
Ils se déplaçaient en cercle. Une fois de plus Gokin attaqua soudainement en visant les doigts d’Ulys afin de lui faire lâcher son sabre. Ulys esquiva de justesse. Gokin enchaîna immédiatement avec une attaque visant les pieds de son opposant. Encore une esquive de justesse puis encore une attaque contrée cette fois par une parade latérale. Le combat continuait et était à la hauteur des espérances de la foule ravie.
A chaque attaque, Ulys répondait soit par une esquive, soit par une parade. Il était totalement assailli et ne devait son salut qu’à ses incroyables réflexes. La foule en était stupéfaite, mis à part Maya qui connaissait ses aptitudes et qui croyait en lui. Soudain, Ulys fit un bond surnaturel et assena enfin un coup d’épée à San Gokin qui l’évita en accomplissant une superbe roulade. Il sourit à Ulys puis se remit en garde. Il s’approcha lentement, il caressa son épée lentement contre celle d’Ulys et d’un geste du poignet la fit virevolter.
La foule en délire acclama les deux hommes. Ulys, désarmé, était dépité. San Gokin vint le féliciter, il lui serra la main et lui glissa ces mots
« Tu es un valeureux guerrier. Ma victoire d’aujourd’hui n’est due qu’à l’expérience » Ils retournèrent dans la salle où se tenait le banquet.
En chemin San Gokin ajouta
« Tu es jeune, mais tu as un potentiel incroyable. Si tu restais quelques semaines, je serai ravi de t’enseigner une ou deux choses »
Ulys percevait toute la noblesse et la force de cet homme, calme, sage et intelligent
« Je  suis flatté,  mais nous avons une  mission  à  accomplir,  par  contre  je  te  promets de revenir »
Il sentait qu’il pourrait apprendre beaucoup sous la tutelle du Samouraï.

Le dessert arrivait, les verres furent remplis de nouveau. Au moment de servir l’impératrice, le serveur jeta un coup d’oeil vers Tanaka. Tanaka le regardait avec attention. La princesse allait se désaltérer quand tout à coup une énorme masse vint ébranler sa chaise et son verre se renversa sur la table. Beramute qui revenait des toilettes était tout confus.
« xcusez moa princess’ j’suis maldroit »
« Non ce n’est rien » répondit t-elle en souriant
Mais l’objet de toutes les attentions se tournait maintenant vers la nappe qui se consumait petit à petit, à l’endroit où le liquide s’était répandu.
« Bloquez toutes les issues, que personne ne sorte ! » s’empressa de crier Gokin
Il aperçut le serveur d’eau, petit et gros qui essayait de se faufiler en dehors de la salle. Il bondit de sa  chaise et en un rien de temps il se trouvait en face de Mohit. Il lui fit une balayette et ordonna qu’on l’emmène au parloir.
Il s’assura que Momoko allait bien.
Tanaka qui avait observé toute la scène était maintenant inquiet. Il  intervint :
« C’est monstrueux, je m’en vais de ce pas faire parler ce traître »
« Non ! » s’opposa formellement Gokin « cet homme, j’en fais mon affaire »

Tanaka sortit précipitamment de la salle pendant que Gokin ramenait Momoko dans ses quartiers  et  s’assurait  de  poster  ses  meilleurs  hommes  pour  assurer  la  surveillance  de l’Impératrice.
Le parloir était une salle de torture où les ennemis de l’empire étaient amenés afin de leur extirper des informations. Cette salle était sombre, avec des instruments de tortures de toutes sortes: une hache, une guillotine, une scie, un écarteleur…
Après s’être rendu dans sa chambre afin d’y saisir un poison, Tanaka se rendit au parloir. Il se faufila dans le palais afin de ne pas être vu.
 Seulement un garde surveillait l’entrée du parloir. Ce dernier, très peu concerné par son poste, passait ses journées à dormir ou à attraper les souris.
Mohit était enchaîné au mur. En voyant Tanaka, il dit en tremblant:
« Ai, aide de, aide moi… »
«Chuut » dit Tanaka le doigt devant la bouche « Je vais te libérer » lui montrant la clef
« Tiens bois ça »
Mohit qui était totalement effrayé but d’un trait, Tanaka se redressa.
Quelques secondes après, Mohit le regardait avec un air de totale incompréhension. Il voulait hurler, mais le poison lui avait déjà brûlé la gorge, il était maintenant en train de lui dévorer l’œsophage puis bientôt ce serait l’intestin. La douleur lui fit perdre connaissance.
Tanaka se retira comme il était venu, personne ne l’avait vu.
Quand Gokin se rendit au parloir, il ne put que constater la mort du prisonnier. Il dit tout haut:
« Il y a des traîtres dans le palais » Il se garda de dire le fond de sa pensée.
A son avis, ces traîtres occupaient de hautes fonctions, car ils avaient accès à tout le palais, et permettaient l’infiltration de renégats.

Gokin décida de mener son enquête, il chercha l’identité du renégat. Dans ce dessein, il devrait trouver s’il opérait seul ou s’il avait un complice régulier ou encore, s’il faisait partie d’un gang.
Pendant ce temps, dans les bas quartiers de Sunu, Tanaka rendait une visite à Ashu. Tanaka lui apprenait la mort de son ami.
« C’est la merde, Mohit est mort, je veux mon argent »
« C’est pour ça que je suis venu »
« C’est toi qui a tué Mohit ? »
« Non, pas du tout, il n’a pas survécu aux tortures qui lui ont été infligées » Ashu ferma les yeux, son compagnon de toujours était décédé.
« Comment ça se fait que tu sois encore vivant. Mohit aurait parlé sous la torture »
« Son cœur a lâché comme beaucoup, avant qu’il n’ait pu dire quoi que ce soit»
Ashu referma les yeux, il prit un instant pour réfléchir.
« Je veux l’argent sinon… »
« Sinon quoi ? » interrompit Tanaka « Tu vas me dénoncer ? Si tu fais cela ils te réserveront le même sort que moi ».
Ils se regardèrent dans les yeux et Tanaka reprit « Néanmoins, je vais te donner cinquante pièces d’or pour compenser ta perte »
Il sortit une large bourse et la tendit à Ashu qui répondit:
« Je croyais que tu essaierais de me supprimer. »
Il s’assit sur une chaise, prit la bourse et en vida le contenu sur la table.
« Je ne suis pas homme de violence » dit Tanaka.
Ashu se frottait les mains, Mohit avait déjà complètement quitté ses pensées.
Il compta ses pièces. Absorbé par le comptage de ces pièces, il tournait le dos à Tanaka qui en profita pour sortir une dague, se rapprocha doucement de lui et glissa la dague sous la gorge d’Ashu qui eut à peine le temps d’être surpris avant de mourir.
Tanaka pensa alors que plus rien ne le liait désormais à cette tentative d’assassinat.
Il essuya sa dague avec les vêtements d’Ashu et ne prit même pas la peine de ramasser les pièces. Il remit son foulard autour de sa tête et se retira le sourire aux lèvres.

Cela prit un peu plus d’une semaine à Gokin avant d’identifier Mohit, son complice et leur repaire. Quand il s’y rendit, il était bien évidemment trop tard, le corps d’Ashu était en décomposition et les pièces d’or avaient disparu…